Comprendre l’imposition des loyers

L’objectif de tout particulier qui met en location un bien immobilier est évidemment d’encaisser un loyer régulier, toutes les fins du mois. En général, la somme du loyer va aider à rembourser les financements immobiliers en plus d’aider l’acquéreur dans ses dépenses personnelles. Par ailleurs, il est à rappeler que comme tous les autres revenus mensuels, les loyers sont soumis à l’impôt.

L’impôt pour un loyer en location vide

D’une manière générale, le fisc calcule l’impôt sur le revenu foncier et vous serez contraint à le payer par acompte tous les trimestres. À noter que les revenus fonciers n’entrent pas dans le cadre du prélèvement à la source. Pour les impôts immobiliers de l’année 2019, les acomptes qui ont été payés à partir du mois de janvier au mois d’août seront déterminés en fonction de la déclaration d’impôt qui a été faite en 2018 et qui porte sur les revenus 2017. À partir du mois de septembre, quand vous recevez votre avis d’imposition, le fisc sera contraint de refaire un calcul le montant de votre impôt immobilier à partir de la déclaration que vous avez faite en 2019 concernant vos revenus de l’année 2018.

L’impôt pour un loyer en location meublée

À partir du principe de l’impôt pour la location vide, vous êtes imposé sur la moitié de vos recettes locatives dans le cas où vous êtes au régime forfaitaire. Par ailleurs, si vous êtes sous le régime réel, vos loyers seront diminués fiscalement à partir d’un mécanisme de déduction de charge et d’amortissement. Ainsi, vous serez contraint de payer vos impôts sur ces mêmes recettes locatives via des acomptes. Ces derniers seront départagés de la même manière que pour les impôts des loyers vides. À préciser que la fiscalité, de la location meublée, comme celle de la location vide, n’est pas incluse dans les prélèvements fiscaux à la source.

Les plus-values dans le domaine de l’immobilier

Plus-values est une autre fiscalité dans le domaine de l’immobilier. En effet, d’autres revenus immobiliers, autres que les loyers, sont soumis à l’impôt. Ce qui est par exemple le cas pour un bénéfice suite à la vente d’un immeuble à but locatif. Dans ce genre de cas, vous serez soumis à la taxe sur les plus-values. L’impôt sera compté en intégralité sur les cinq premières années. Par la suite, vous pourrez bénéficier d’un abattement selon la durée de détention du bien. Par ailleurs, après 22 années, vous serez totalement exonéré. Cependant, avec le système de rabattement, vous serez contraint à verser des prélèvements sociaux de 17.2% de vos bénéfices immobiliers. Dans ce cas, vous serez complètement exonéré après 30 ans. En ce qui concerne la vente de l’immeuble, elle échappe aux taxes sur les plus-values.